Mesopotamia Lions Company | « Mon histoire reste malheureusement commune a notre epoque
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« Mon histoire reste malheureusement commune a notre epoque

22 Oct « Mon histoire reste malheureusement commune a notre epoque

« Mon histoire reste malheureusement commune a notre epoque | Mesopotamia Lions Company

Elle est celle du cycle de notre existence. La naissance, notre vie, la mort mais a i§a pres que je n’ai pas connu certains des moments une vie d’un homme »

« Notre tristesse des elephants »

Tout commence via ce titre, une affaire, une couverture au crayonne pastel, crayons de couleurs de nos trousses d’ecole. Une histoire qui nous donne l’infinie envie d’ouvrir les pages ainsi que nous laisser happer avec cette romance douce-aigre que l’on nomme notre vie. Ce quelque chose de doux, d’insurmontable et pourtant si bon, si tendre. Cette couverture oui, bel objet d’une nuit noire ou scintillent certains ampoules posees sur une guirlande. Une nuit etoilee. Une nuit bhm rencontre enguirlandee. Une nuit faite pour des heros, jamais ceux qui portent un costume et sauvent le monde, biceps et forces en atout ! Non ! Les heros anonymes, invisibles, ceux qui ne font aucune bruit. Les heros d’une life ordinaire au sein d’ un monde ordinaire. Des heros rejetaient parce que multiples, timides, hors normes, disgracieux, solitaires. Plusieurs heros ordinaires mis a l’ecart dans un monde gui?re ordinaire, un cirque en somme.

Alors oui, Louis n’est gui?re un super heros. Il pourrait etre meme selon ses camarades d’orphelinat votre super zero, la tete de turc, celui qui merite les pires chatiments, les humiliations les plus extremes parce qu’il est gros, bigleux, timide et gui?re doue pour 2 sous. C’est celui qu’il faudrait Realiser souffrir parce qu’il ne sait nullement penser non, se battre. Louis reste le dernier loup d’une meute, celui qui se meurt de ne point etre adopte, celui qui reste et finira sur le bas cote seul, sans personne Afin de l’aider a se relever. Louis. Sans personne a qui se confier. Car Louis n’a nullement d’amis ou si peu. Cela gemit de ne i?tre capable de avouer que sa seule passion est le cirque. Il aimerait i?tre capable de partager ceci. Partager la vie de ces saltimbanques. Jongler, dompter, Realiser l’acrobate sur 1 trapeze, etre dresseur d’elephants.

Alors a chaque saison, quand le cirque Marcos se pose dans sa propre metropole, Louis fait le mur. Cela laisse tomber le pyjama des orphelins, aux pieds des barreaux en grande batisse et s’aventure dans la nuit etoilee du chapiteau rouge. Et la commence la magie : la magie des elephants, des dresseuses de pachydermes, des fees des defenses. Notre commence le quotidien de Louis, Lou-Louis. La commence l’amour, un amour qui durera toute sa vie et bien au-dela. La commence via la piste, sa retrouve avec celle qui le menera a rencontrer un monde qui ne le jugera nullement, l’acceptera pour votre qu’il est, petit homme culbuto-culbute, un monde ou nos papillons sont libres d’aller ou ils veulent et ou les elephants, ces gros animaux a toutes les yeux si profonds, representent J’ai tendresse, la douceur, l’amour que Louis n’a jamais connu.

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Une somptueuse bande dessinee qui se lit le jour lorsque le moral nous a des tours.

Une BD ou le quotidien se resume en ces deux mots :

« La vie c’est des etapes. La plus douce, c’est l’amour. Notre plus dure c’est la separation. J’ai plus penible, c’est les adieux. La plus belle, c’est des retrouvailles. »

Une bande dessinee sur l’acceptation en difference, l’exclusion, la solitude, l’enfance douloureuse, les souvenirs merveilleux, la retrouve, l’amitie, l’amour, le bonheur, nos desillusions, la tristesse, la maladie, la mort, la tendresse, la douceur. Une bande dessinee que l’on n’a pas envie de qualifier de bande dessinee ou de livre jeunesse mais d’illustre universel. Un recit crayonne, simple, riche en emotions et en fragilites. Un recit ou notre vie palpite au rythme du pas des elephants, lourdement mais si delicatement..

On tourne les pages de votre album comme on tourne les pages de sa propre life. On lit les mots de Nicolas Antona et on se revoit reservee et disgracieux dans ses moments ou l’enfance peut paraitre terrible. On tourne des planches et on apprecie ce rouge rose qui monte a toutes les joues, devient tendre baiser. On dechiffre les mots murmures et on glisse dans le quotidien, on ouvre ses ailes de papillon, pose sa tronche sur l’epaule aimee. On kiffe oui. On decouvre que notre vie reste aussi disgracieuse, dure, intraitable. Mais qu’elle reste l’existence avant tout.

On jubile devant la palette de noir graphite utilisee via Nina Jacqmin. On trouve somptueux ce jeu de degrade, de gris elephant, ces subtiles touches de couleurs papillon. On oublie que la vie reste desfois ni noire, ni blanche mais juste entre gris pertinent et gris fonce. Du gris, du noir, des couleurs deposees comme des touches de life. Du rouge, du bleu, legerement de sepia et la beaute simple se dessine devant des yeux.

Une bande dessinee qui ne nous devoile rien d’autre que d’etre soi ; celui qui est la, fait battre le c?ur des dresseuses d’elephants, celui qui n’est jamais comme des autres. On lit et on apprecie. Jusqu’a la derniere case, la derniere page, les derniers coups de tambours. Celles qui annoncent le glas. Celle qui nous rappelle qu’il faudrait etre soi. Ne point chercher a etre un super heros, celui qui se travestit sous une cape tellement il a peur de se connaitre. Simplement et tendrement soi. Nul nouvelle mais soi. Soi, seulement et seulement soi.

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